Origine/historique

« C’est une affaire de cœur »

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Christian Wieland, ancien chef du Service des espaces verts de Winterthur et membre de longue date du Comité de l’Union Suisse des Services des Parcs et Promenades, consacre beaucoup de temps à la nature urbaine. Il dirige le projet VILLEVERTE SUISSE.

Les espaces verts urbains sont sous pression – non seulement à cause de la croissance des villes.

C’est exact. Contrairement à d’autres domaines de l’infrastructure, celui des espaces verts n’est pratiquement pas réglementé. Souvent on néglige les exigences environnementales et financières.

Cela vous dérange ?

Naturellement. Les zones vertes font partie des éléments centraux du territoire bâti.

Comment y remédiez-vous ?

Les jardiniers urbains suisses tentent depuis longtemps de sensibiliser le public sur l’importance du Vert urbain. Nous pouvons présenter une multitude d’études qui corroborent clairement la grande importance du Vert urbain. Pourtant, nous n’arrivons pas vraiment à marquer des points avec ce thème.

D’où la fondation du projet VILLEVERTE SUISSE ?

Oui. Il nous fallait réfléchir comment sensibiliser politique, municipalité et population à l’importance des espaces verts. Nous nous sommes décidés pour la création d’un label. Dans un premier temps, la Commission pour la technologie et l’innovation de la Confédération nous a soutenus considérablement. La phase opérationnelle est financée grâce à un montant substantiel de l’Office fédéral de l’environnement. Nous leur en sommes très reconnaissants.

Qu’attendez-vous du label VILLEVERTE SUISSE ?

Nous souhaitons faire connaître les atouts écologiques, sociaux et financiers du Vert dans les zones habitées, ainsi que les prestations fournies par les Services des espaces verts. En outre, il y a lieu de continuer à améliorer la qualité de l’espace public. Si nous y arrivons, la compréhension d’une utilisation judicieuse des ressources augmente – ce qui a un effet positif sur l’aménagement des espaces verts.